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Conjunctivitis, Centre ophtalmologique du Glacis, Luxembourg, Limpersberg, Dr Hayek George

Conjonctivite

Soudain, votre œil devient rouge. Il coule et démange comme si un grain de sable s'y était logé... Vous avez les paupières gonflées et en plus vous avez un rhume. Peut-être que quelqu'un dans votre famille ou vos amis a même récemment eu les mêmes symptômes ? Ne paniquez pas ! aussi désagréable soit-il, cet inconfort est généralement le signe d'une maladie parfaitement bénigne : la simple conjonctivite. Voici quelques informations sur cette pathologie.

Conjunctivitis, Centre ophtalmologique du Glacis, Luxembourg, Limpersberg, Dr Hayek George

Symptômes


L'œil est rouge, voire très rouge. Il démange beaucoup, se déchire et se coince le matin, associé à des sécrétions souvent qualifiées de purulentes. Une sensation de grain de sable est présente, un inconfort très important, mais jamais une douleur franche. Le plus souvent la vision n'est pas altérée. Parfois, cependant, un léger flou visuel peut être associé. En principe, il n'y a pas d'éblouissement. Parfois un ganglion douloureux peut apparaître devant l'oreille et signer le diagnostic. C'est ce qu'on appelle l'adénopathie prétragiale, qui est souvent associée à des symptômes pseudo-grippaux (fièvre, toux, irritation des voies respiratoires).


Pourquoi consulter ?


La conjonctivite est une maladie bénigne qui, comme son nom l'indique, affecte la conjonctive. Cependant, il n'est pas rare que la maladie infecte également la cornée. On parle alors de "kératoconjonctivite", que l'ophtalmologiste peut objectiver lors de son examen en consultation, avec l'instillation d'une goutte de fluorescéine. Il s'agit d'une forme particulièrement agressive, généralement causée par un adénovirus (ADV) parfois traité à fortes doses d'anti-inflammatoires pour faire régresser les lésions cornéennes.
Lors de son examen, lors de l'administration de fluorescéine, l'ophtalmologiste veillera également à éliminer un abcès, notamment chez les porteurs de lentilles de contact. Il devra également veiller à écarter d'autres diagnostics différentiels comme l'herpès (qui peut parfois mimer une conjonctivite), l'uvéite, la sclérite, la kératite et toutes les causes d'yeux rouges.


Attention aux enfants et bébés :


Le jeune âge est une période de vulnérabilité dont il faut être conscient. Si l'examen du nouveau-né et des enfants est difficile, un bref coup d'œil à la cornée à la fluorescéine est indispensable pour préciser le diagnostic. En cas de conjonctivite avérée, une exclusion scolaire peut être recommandée.


Les causes


1/ Conjonctivite virale


C'est de loin la conjonctivite infectieuse la plus fréquente ! Le tableau est le plus souvent bilatéral, et survient volontiers dans un contexte épidémique : un enfant, un conjoint, un collègue peut avoir présenté les mêmes symptômes dans les jours précédant le début de la maladie. La sphère oropharyngée et les poumons du patient peuvent être touchés par ce virus qui peut alors être à l'origine d'un rhume, d'une laryngite, d'un mal de gorge, d'une bronchite, d'une grippe et d'une fièvre. . La liste des virus pouvant provoquer cette affection est longue (Virus respiratoire syncytial, adénovirus... et même varicelle !)


2/ Conjonctivite bactérienne


Cette infection peut également être causée par d'autres micro-organismes, en particulier des bactéries, bien que cela soit beaucoup plus rare. Et là, gare aux idées reçues ! le caractère purulent des sécrétions n'est pas forcément en faveur de cette origine et peut tout aussi bien s'observer dans la conjonctivite virale - la sévérité de l'infection n'étant que très relativement corrélée au type de germe à traiter. De nombreux types de bactéries peuvent être impliqués dans la conjonctivite bactérienne. On observe même dans certains cas une véritable contamination par des germes sexuellement transmissibles (Chlamydiae trachomatis, Neisseria gonorrhoeae notamment)


Se comporter


Suite à la consultation permettant à l'ophtalmologiste d'éclaircir le diagnostic, un lavage oculaire abondant sera toujours prescrit. De plus, il y a la précaution suivante :


1/ Eviter la propagation


La conjonctivite est une maladie extrêmement contagieuse. Avant même de consulter, en cas de symptômes évocateurs, il convient de veiller à l'hygiène pour éviter que la maladie ne se propage à votre entourage. C'est une diffusion par contact de sécrétions chargées de virus avec les muqueuses humaines. Une transmission manuelle est tout à fait possible. Vous devez donc vous laver les mains régulièrement, surtout après un contact avec les yeux. Le contact avec les jeunes enfants et en particulier les nouveau-nés doit être évité autant que possible. En collectivité, l'expulsion peut être prescrite.


2/ Les antibiotiques ne sont pas toujours automatiques


Votre ophtalmologiste ne vous a pas prescrit d'antibiotique ? C'est tout à fait normal ! Comme nous l'avons vu, la conjonctivite est le plus souvent une maladie virale, et les antibiotiques sont totalement inefficaces sur les virus. La prescription de médicaments sera à la discrétion du médecin, qui pourra parfois envisager de prescrire des anti-inflammatoires pour soulager les symptômes.


3/ La patience et le lavage sont plus que la force ou la rage


Dans tous les cas, la patience sera votre meilleure alliée, tout comme les lavages oculaires abondants et les rinçages recommandés et prescrits. En effet, comme la grippe, les infections virales sont malheureusement peu accessibles aux traitements modernes.


4/ La place des corticoïdes


Si la conjonctivite devient chronique, les manifestations peuvent durer plusieurs semaines voire plusieurs mois. Ils sont liés à une maladie auto-immune plutôt qu'au pathogène responsable de l'infection initiale. Dans ce cas, une corticothérapie par collyre peut être prescrite (jamais en première intention). Ce traitement réduira les symptômes très rapidement et efficacement, mais son utilisation est limitée d'autant qu'elle peut devenir accoutumante, les symptômes de la conjonctivite revenant à l'arrêt de ce traitement rendant le sevrage difficile. Vous pouvez discuter de la balance bénéfice/risque de ce traitement avec le médecin, en gardant à l'esprit que la durée d'utilisation plus courte sera le meilleur compromis.
 

source : https://www.msdmanuals.com/en-jp/professional/eye-disorders/eyelid-and-lacrimal-disorders/blepharitis

 

 

Certains des signes et symptômes les plus courants incluent :

 

  • YEUX QUI DÉMANGENT, ROUGES OU BRÛLANTS

  • ROUGEUR ET CROÛTE AUTOUR DES MARGES DES PAUPIÈRES

  • UNE SENSATION GRILLANTE, BRÛLANTE OU PIQUANTE

  • SENSIBILITÉ À LA LUMIÈRE

  • ORGELET FRÉQUENT (glandes sébacées infectées le long du bord de la paupière)

  • CILS QUI TOMBE OU POUSSE ANORMALEMENT

  • LARMOIEMENT

 

Si elle n'est pas traitée, la blépharite peut entraîner un certain nombre de complications. Certains patients éprouvent des larmoiements excessifs, des yeux secs, des difficultés à porter des lentilles de contact et des infections oculaires roses chroniques. De plus, des lésions de la cornée peuvent survenir en raison de la combinaison d'une irritation constante, d'une inflammation, d'un larmoiement insuffisant et de cils mal dirigés. 

 

En tant que tel, il est important de consulter un ophtalmologiste expérimenté dès que vous remarquez des symptômes associés à la blépharite, afin que vous puissiez prendre des mesures pour gérer de manière proactive la maladie, éloigner les symptômes et prévenir le développement de complications.

 

Ces étapes comprennent l'utilisation de larmes artificielles, l'hygiène des paupières, le traitement BlephEx

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